(3209 mots dans ce texte ) - lu : 2161 Fois
Collège de Martonne – Laval – 53
Comment embarquer des élèves, qui ne sont pas très motivés par les activités scolaires, dans un projet annuel qui va leur demander de rester trois heures de plus au collège par semaine ? Pour cela, les deux professeurs de l'Option Découverte Professionnelle du collège E. De Martonne ont élaboré cinq modules qui sont, pour les élèves, autant de projets différents avec des supports et des productions personnelles variées et valorisées.
Dès la fin de l'année dernière, deux professeurs, l'un de technologie, l'autre de français, se sont mutuellement choisis pour encadrer cette option. Ils avaient tous les deux une expérience de professeurs principaux de troisième et donc des problèmes d'orientation et surtout ils partageaient les mêmes orientations pédagogiques autour du travail en projet. Sous l'impulsion du professeur de technologie, ils ont élaboré, avant la sortie, un projet annuel détaillé d'une quinzaine de pages (consultable sur le site du Café pédagogique N°66), faisant référence bien sûr au BOEN n°11 mais aussi au séminaire national “Découverte professionnelle” de mars avril 2005, auquel avait participé le professeur de technologie. Le projet annuel se décompose en cinq modules de six semaines (Annexe 1 : la répartition annuelle). La mise en place sera sujette évidemment à un certain nombre d'adaptations, mais les difficultés rencontrées ont déjà fait germer des idées nouvelles pour le projet de l'an prochain.
L'option a été proposée à tous, sauf aux latinistes, et regroupe 19 élèves qui constituent un groupe hétérogène de niveau plutôt moyen avec quelques élèves en difficulté, comme le montrent les propositions d'orientation de fin d'année : deux redoublements, neuf entrées en LP et sept en Lycée général. L'absence de très bons élèves va orienter les démarches pédagogiques et conduire à adapter les travaux au niveau des élèves. On va très tôt éviter de demander des synthèses rédigées, impossibles pour ce élèves, on va éviter les cours collectifs au profit du travail de groupe. Ces dix-neuf élèves représentent dix-neuf cas particuliers, chacun arrive dans l'option avec sa propre attente, bien sûr différente de celle des professeurs ! Pour beaucoup leur orientation est déjà arrêtée et leurs choix sont extrêmement divers, l'une visant un apprentissage de coiffeuse, une autre envisageant des études de médecine ! Il va falloir très vite créé un collectif à partir de cette grande hétérogénéité.
Un “module inaugural” présente les projets de l'année, le calendrier, les activités, les outils et, lors de la première séance, chacun reçoit son “passeport ODP”. Chaque visite est considérée comme un voyage dans un pays dont on garde les références sur le passeport ! Le premier module invite les élèves à se pencher sur les métiers qui sont les plus proches d'eux, ceux de leurs parents dont souvent ils savent peu de choses. Un questionnaire, d'abord élaboré par groupes, est ensuite mis en commun et mis en page par le professeur. Il sert de base d'échange avec les parents à la maison. C'est l'occasion d'une rencontre et de discussions approfondies que les parents reconnaissent avoir particulièrement appréciées. Enfin, leurs enfants accordaient un certain intérêt à leur situation professionnelle et étaient attentifs à leurs propos ! Les enfants apprennent en quoi consiste le métier du père et de la mère, découvrent leur vécu sur les lieux de travail, les examens qu'il leur a fallu passer… Le professeur doit parfois être un peu plus proche de certains dont il découvre la situation familiale, ainsi celui qui affirme alors : “Moi, mon père, il ne fait rien !” et dont le père, en fait, est en arrêt longue maladie. Il faut donc prendre le temps de parler et de lui faire comprendre que son père a eu un métier avant et qu'il peut certainement raconter ce qu'il faisait. C'est une occasion de réhabiliter ainsi une image dont l'enfant avait besoin. Ces rencontres familiales feront ensuite l'objet de mises en scènes en français et seront filmées. C'est une occasion détournée de voir comment ces échanges n'ont pas toujours été aussi faciles. “Tu vois très bien que je fais la cuisine !”,“Attends, papa arrive dans une heure !”… (Annexe 2, extraits de dialogues du film).
Si les questionnaires ont été assez simples à remplir, il en a été différemment de leur dépouillement ! En effet, les élèves ont rapporté cinquante-deux fiches très fournies. Pour traiter toutes ces données, les élèves ont été partagés en groupes de deux. Le professeur, soucieux de gérer l'hétérogénéité de l'ensemble, a distribué les tâches, en veillant à confier aux élèves en difficulté les sujets les plus faciles, comme “la durée du travail”, résumé sous la forme d'un graphique en camembert relativement simple. Les meilleurs élèves se débrouillent avec les deux cents outils répertoriés pour… finalement aboutir à ce constat: quels que soient les métiers, il existe deux outils fondamentaux : le téléphone et l'ordinateur ! Ce travail, long et fastidieux, sera revu l'an prochain et effectué à l'aide d'un logiciel spécifique. Les résultats ont fait l'objet d'une cartographie (Annexe 3) exposée au CDI.
Cette première approche du monde du travail a permis aux élèves de découvrir le milieu local. Il ne faudrait pas cependant qu'ils généralisent trop vite leurs résultats. Aussi il est prévu de confronter ces derniers avec des enquêtes scientifiques nationales sur le sujet. De plus, Les professeurs envisagent l'an prochain de dépasser la simple notation des lieux sur une carte de la ville ou du département et de se déplacer avec les transports urbains pour repérer, carte en main, les zones industrielles, artisanales ou commerciales ainsi que les différentes entreprises. Mais tout déplacement, aussi simple soit-il, pose toujours des problèmes financiers aigus !
Les élèves, centrés sur leurs choix personnels ne souhaitaient visiter que l'établissement qui les concernait personnellement. Il a fallu les convaincre de l'intérêt de s'ouvrir à d'autres perspectives, de se projeter dans de nouveaux environnements et dépasser leurs idées préconçues. Il peut être intéressant pour un futur médecin de découvrir le monde du bâtiment ! Et la future coiffeuse n'aura peut-être pas d'autre occasion de pénétrer dans le monde agricole ! Les élèves effectuent donc trois visites d'établissements : lycée agricole, lycée professionnel du bâtiment et lycée d'enseignement général et technologique. Il s'agit de briser un peu des représentations simples des collégiens, comme de limiter le domaine agricole au monde paysan, pour découvrir tous les métiers liés à cette filière et qui sont nombreux en Mayenne. Mais comment travailler à la restitution de ces visites ? Comment dépasser les comptes-rendus habituels si ennuyeux et qui ne communiquent rien d'original ni de personnel, l'élève cherchant à dire ce qu'on attend qu'il dise ? Le professeur de français a préféré proposer aux élèves de restituer leur ressenti personnel après chaque visite : couleurs, odeurs (béton, bois…), points de vue…(Annexe 4). Il les a aussi invités à ne pas se limiter à des constats mais à formuler des propositions pour améliorer des situations,héla, justement observées !
Mais il n'est pas possible de visiter tous les établissements. Les professeurs ont donc établi une liste de dix-neuf lieux de formation. Chaque élève a tiré au sort une enveloppe dans laquelle il trouvait une “lettre de mission” (Annexe 5) lui enjoignant de prendre contact et de s'informer sur le lieu de formation mentionné pour pouvoir ensuite en faire une présentation à la classe. La distribution laissée au hasard a évité les affrontements. Elle a aussi parfois bien fait les choses. Ainsi c'est une des élèves les plus en difficulté qui a travaillé sur la MGI (Mission générale d'Insertion) ! Un travail, certes un peu difficile, qui a nécessité une aide particulière de l'enseignant, mais une information hélas aussi très utile ! Ce projet a donné lieu à un travail sur la communication orale puisque chaque élève devait prendre un contact téléphonique avec l'établissement concerné. Comment faire ? Un temps de recherche collective est nécessaire pour élaborer une petite grille : passer par le standard du collège, savoir se présenter brièvement, effectuer une demande rapide… Toute la classe assiste en direct aux premiers appels que l'on commente ensuite. Les élèves sont confrontés avec tous les problèmes de communication. Il faut parfois une demi-heure pour pouvoir joindre la personne concernée dans un établissement ! Il faut renouveler plusieurs fois sa demande avant de recevoir les documents demandés. Et ces documents ne sont pas toujours lisibles : des photocopies de piètre qualité, à la limite du lisible mais aussi de luxueuses brochures sur papier glacé ! Les documents réalisés par les établissements sont plutôt conçus à destination des adultes et s'avèrent trop complexes et peu accessibles aux élèves qui rencontrent des difficultés pour synthétiser l'information pour leurs camarades. La restitution du travail prend la forme d'une fiche d'identité de l'établissement sous format numérique (PREAO ?), les élèves ayant droit à cinq images. Mais la lecture, la synthèse et la communication sont trop gourmands en temps. Le professeur sélectionne alors quelques travaux en fonction de leur qualité ou de l'intérêt du contenu. L'an prochain, il est donc prévu d'alléger un peu ces séances et de limiter la restitution en imposant une forme carte postale comportant juste une photo, une présentation réduite et un slogan invitant à s'y inscrire.
Ce module, plus encore que les autres, a subi des modifications importantes par rapport au projet initial. En effet, il était prévu de revenir sur le lien avec les familles pour organiser un forum des métiers en y invitant un maximum de parents. Mais réunir des parents a été plus compliqué que prévu, tout le monde n'étant pas libre aux mêmes dates ! Les seuls disponibles n'ayant pas forcément un regard positif sur l'école, “rien appris à l'école ! tout sur le tas !”. Les professeurs ont donc mis à profit les stages en entreprises proposés à tous les élèves de troisième pour confier, dans ce cadre, une “mission” supplémentaire aux élèves de l'option. À partir d'un questionnaire élaboré en quatrième, chaque élève devait effectuer l'interview d'un professionnel sur son lieu de travail. Certains ont utilisé leur baladeur numérique MP3, pour les autres, le collège a acheté quelques “dictaphones numériques”. Quelques entraînements, interviews de parents ou adultes choisis, ont permis de vérifier le maniement de l'outil. Mais la réalisation n'a pas été aussi simple que prévue ! D'abord beaucoup d'entreprises n'ont pas accepté qu'on enregistre sur le lieu de travail, ensuite des enregistrements n'ont pas pu être exploités à cause du niveau sonore de l'environnement, enfin chaque matériel a son format MP3 différent qui n'est pas toujours compatible avec les logiciels du collège. Le professeur de français aurait souhaité pouvoir travailler ce matériau oral et effectuer un montage à partir des enregistrements réalisés, mais le temps exigé et les problèmes techniques rencontrés l'ont poussé à abandonner. En fin de compte, trois interviews se sont avérées utilisables et ont été mises sur la radioweb du collège.
Mais ce travail a eu un prolongement dans le cadre du “Salon de la formation et des métiers”, opération réalisée sur le département tous les deux ans. Au centre du salon se tient le pôle d'excellence, lieu de présentations et d'échanges enregistrés sur “radio métier”, la radio du salon, en direct. Les élèves de l'option se sont vus confier comme tâche l'animation d'une émission de 45 minutes. Cette émission avait été préparée de telle sorte qu'on alterne les interviews enregistrées précédemment et trois interviews en direct, celles d'un responsable du conseil général, d'un responsable d'une association de fournisseurs en gros et d'une policière. Le tout était encadré par un gingle. Il a fallu affronter les joies du direct ! le temps d'attente imprévu, une diminution de la durée de l'émission décidée au dernier moment… Mais les élèves, par groupes de trois, ont rempli leur tâche. Le travail de journaliste de radio est un véritable métier, le choix et les types de questions se préparent. Aussi les élèves s'étaient-ils entraînés la veille, au collège, sous le regard critique de leurs camarades. Néanmoins, il n'est pas facile, en public, pour un jeune d'affronter un adulte expérimenté. Souvent celui-ci prend le dessus et oriente vite l'entretien ! Mais cette expérience a été très formatrice.
Au départ, l'équipe de professeurs avait prévu d'organiser ce module autour d'une opération assez traditionnelle dans les établissements scolaires : la rencontre avec des anciens élèves, ceux-ci devant faire part de leurs parcours scolaires et de leurs débuts dans la vie active. Une orientation, en effet, est rarement un long fleuve tranquille. Le parcours évolue au gré des désirs, des choix possibles, des contraintes rencontrées… Une fois encore, il n'a pas été possible de réunir en même temps les anciens qui acceptaient de venir rencontrer les plus jeunes. Alors le travail des élèves a été réorienté vers la rédaction de curriculum vitae, décrivant leurs parcours à eux puis reconstruisant celui de quelqu'un d'autre. Le conseiller d'orientation est intervenu dans l'option et les élèves ont été amenés à rédiger leur propre CV. Bien entendu, il a fallu adapter le contenu ! Ils y ont consigné toutes leurs expériences vécues ayant un lien avec l'orientation : visites de lycées, d'entreprises, interviews de professionnels, stages en entreprises… Bref tout ce qu'ils pouvaient mettre en valeur dans leur courte existence (Annexe 6 un CV d'élève). Ensuite, ils ont interrogé quelqu'un de leur entourage proche dans la perspective de reconstruire le propre CV de cette personne (Annexe 7 un CV reconstruit). L'intention était ensuite de pouvoir inviter l'adulte et de lui lire devant toute la classe son CV reconstruit et de l'inviter à réagir. Ce projet est pour l'instant mis de côté et sera revu pour l'an prochain. Il est difficile d'obtenir qu'une entreprise libère un employé, “Ils n'ont qu'à utiliser leur RTT pour cela”, a-t-on répondu.
Les visites d'entreprises sont inévitables dans une option de découverte professionnelle. L'entreprise la plus facile d'accès pour un collège est évidemment celle avec laquelle il est jumelé. Pour le collège de Martonne, c'est AIMM (Alliance Industrielle Métallurgique de la Mayenne). Il s'agit pour les élèves de repérer la diversité d'une entreprise. Les élèves se sont répartis leurs questions chacun couvrant un domaine : clients, fournisseurs, répartition hommes/femmes, chiffre d'affaire et évolution, matière première, produits finis, type de société, nom du créateur, année de création, avenir et projets… L'autre entreprise, l'ADASA, est une entreprise très différente, fortement aidée par l'état puisque son objectif est d'aider des personnes à se réinsérer dans le monde du travail. Elle prend en charge pendant six à douze mois des gens de formations très diverses, certains n'ayant aucune qualification, d'autres un niveau bac plus cinq, et leur propose des activités variées, travail du bois, réalisation de vêtement, démantèlement d'ordinateurs… C'est un regard très différent sur le monde du travail qui est proposé aux élèves, l'insertion dans le monde du travail présente parfois des difficultés sérieuses.
Nouvelle occasion saisie en cours d'année : l'opération classe presse. Celle-ci avait pour thème, cette année, les métiers de demain. Comment ne pas profiter de l'occasion ! L'option a donc été inscrite. Et les élèves ont pu rencontrer dans ce cadre un journaliste. Mais comment interroger un professionnel de l'interview ? Les questions des élèves sont souvent redondantes ou trop vagues. Le professeur de français a donc décidé de rédiger lui-même vingt questions et les a réunies dans un “jeu de carte des métiers”(Annexe 8). Lors de la rencontre, chaque élève tirait une carte, découvrait et posait sa question. A lui ensuite de noter les réponses du journaliste. Puis ils sont rentrés dans la peau du professionnel pour écrire, par groupes, un article sur le thème imposé. Après avoir étudié en français la composition et l'écriture d'un article de presse, ils ont dépouillé plusieurs numéros d'Ouest-France, ont découpé des articles traitant de leur sujet, qu'ils ont collés dans leur dossier personnel en les complétant de leurs commentaires. Le visionnement du film “Minority report” les a plongés dans le futur et les a sensibilisés à des métiers et des techniques nouvelles. Par groupes de trois, ils ont choisi leurs sujets et ont rédigé leurs articles directement sur les ordinateurs, en ligne, dans le cadre d'un forum électronique. Ainsi chacun pouvait-il retrouver son texte sans problème mais aussi, d'un simple clic, avoir accès aux textes de tous les autres élèves. Le professeur pouvait très rapidement faire procéder à une lecture collective et à une correction d'un texte par toute la classe. Choisi par les professeurs et envoyé au dernier moment, l'article intitulé “Monsieur Bulle, le robot instituteur“ a obtenu le cinquième prix. Le chèque sera très utile pour l'option de l'an prochain !
S'il n'est pas forcément acquis d'embarquer des élèves, souvent en rupture scolaire, dans une option leur demandant un surcroît de travail, il convient pour les rassurer de mettre en place un contrat clair et de le respecter. Les professeurs avaient donc promis aux élèves qu'ils n'exigeraient d'eux qu'un investissement supplémentaire de trois heures par semaine. Les élèves non seulement n'ont pas de travail à faire à la maison mais encore tout temps consacré à des visites et qui dépasse l'horaire prévu est comptabilisé et récupéré en fin d'année sur le temps de cours. Chaque projet est présenté en début de module, la durée est précisée et les productions attendues fixées. Les compétences visées sont communiquées, chaque module est présent en ligne et les élèves peuvent télécharger les documents. Chaque début de cours réunit tous les élèves autour de la table avec le professeur, on y fait le point de la séance précédente ou des apprentissages effectués en français, les lettres de mission sont communiquées. Les élèves se répartissent ensuite en groupes de travail. Une réunion collective clôture chaque séance au cours de laquelle chacun communique l'avancement de son travail ou les problèmes rencontrés. Régulièrement un temps plus long est prévu pour l'organisation du classeur personnel. Un bilan collectif est effectué en fin de module. Un bilan annuel est aussi exigé de chaque élève en fin d'année. Celui-ci, en s'appuyant sur son classeur qu'il a organisé de façon très personnelle, présente les bénéfices qu'il a retirés de l'option et les critiques qu'il peut formuler. Il le fait devant toute la classe et est filmé comme pour un journal télévisé. Il peut ainsi se revoir et analyser sa prestation : voix, posture, position des objets sur la table…
Du projet initial à son application, bien des modifications ont été apportées. Il a fallu prendre en compte des contraintes nouvelles, des imprévus mais des occasions inattendues ont été aussi saisies. Cependant le cadre, les objectifs ont été conservés. Et surtout l'intérêt des élèves a été maintenu grâce à la mise en place de modules différents bien définis. Les projets ont été variés ainsi que les supports : enquêtes, expositions, interviews, article de presse… et les outils utilisés : téléphone, enregistrements sonores, caméra, videoprojecteurs, radio, logiciels divers… L'un des soucis majeurs de deux enseignants, sujet fréquent de leurs échanges, était d'inventer des mises en scènes et créer des dispositifs qui incitent les élèves à s'investir et à réaliser la production attendue selon leurs capacités. Leur (lettre de) mission a été bien remplie !
Propos recueillis par M. Le Bihan auprès de Patrick Richard, professeur de technologie
Depuis 2001 hébergé chez Octave
Depuis 2005 propulsé par le CMS NPDS
Depuis 2016 Galerie des objets 3D hébergée chez Alban DENOYEL cofondateur de Sketchfab
Pages vues depuis 22/03/2020 : 12 482 622